Plongées aux Philippines en décembre 2017

Organisé par Anne-Léonie, ce voyage de plongées de deux semaines aux Philippines a concerné sept membres du club. Passée par Dubaï, en deux sauts, nous avons rejoint Sangat Island. Puis, en hors-bord, nous avons traversé des kilomètres de perliculture pour arriver à destination. L’état de fatigue a disparu à la vue des paysages.

Pour la première semaine, rien n’a manqué. L’accueil, les bienvenues, les sourires, l’attention, la température, les habitations, les plages, tout pour créer l’ambiance de la tranquillité et de s’assurer de belles plongées. Et ce fut une réussite. Concernant les plongées, les épaves étaient nombreuses. Même si dans les fonds de plus de vingt mètres, la visibilité n’est pas caribéenne, les guides ont une connaissance parfaite des lieux. On a pu voir les conséquences de la violence guerrière de la seconde guerre mondiale. Gaspillages technologiques et massacres ont balayé le génie humain. Et les soirées, rythmées de bains de minuit, se sont vite estompées.

S’il fallait imaginer un rendez-vous pour Adam et Eve, ça pourrait bien être sur les plages de Sangat. De toute évidence, l’Eden a ici son adresse. D’ailleurs, il parait que le mythe s’est fait peau neuve et s’est mué en légende…

Pour la deuxième semaine, une croisière était programmée. D’abord, une halte à Lapu-Lapu, sur l’île de Cébu. Le bateau nous y a rejoint et la semaine a filé. Un équipage local adorable.  

Les guides locaux connaissaient les spots. Ils ont composé avec la répétition des plongées sur les mêmes sites. Ils ont improvisé pour que ce soit sympa. L’ambiance était là. L’objectif était de rester serein et de bonne humeur. Objectif atteint. Cependant, la cerise a été pour le dernier jour. Ou plutôt la dernière nuit. Malgré l’annonce d’une tempête, la décision n’a pas été prise de quitter les lieux où la météo menaçait. Un départ tardif et la nuit a été des plus agitées.

A 4 heures du matin, la cloche retentit. Tout le monde sur le pont. Le DP n’avait plus guère de crédibilité. En attendant, surprise pour le capitaine, le bateau était posé sur un récif. L’équipage s’est mis à l’eau. Avec les deux hurlements des massifs coralliens, aucune déchirure de la coque. Nouveau départ : au lieu d’une heure de navigation, le détours a duré dix heures. Quelques haut-le-coeur, mais pas de malaise. Un silence convenu a clos la galère.

La dernière soirée a consacré en boite de nuit le plaisir d’avoir vécu cette aventure avec l’équipage local.

Et les souvenirs restent. C’était un beau voyage, la mémoire de belles plongées à l’autre bout du monde : du soleil, une bonne ambiance. Une dernière soirée à Manille où aucun d’entre nous n’a résisté à l’envie de tester ces taxis collectifs.

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